Ces jours-ci j'ai eu envie de m'essayer à la photo macro ...
mais comme j'ai déjà dépensé plus que de raison pour mon équipement photo ces derniers mois, j'ai tenté le système D.
Mon équipement macro se résume donc à :
- un zoom Tamron 80-210 f/4,5-5,6, pas extraordinaire mais léger,
- un objectif Prakticar 50mm f/1,7 à diaphragme et mise au point manuels, dont j'ai scié le pas de vis "femelle", (4,90€ dans un magasin d'occasion)
- une bague de type "Cokin" porteuse d'un pas de vis "mâle" de 52mm (correspondant au zoom tamron) que j'ai collée sur le 50mm
- une bouteille de "sunny delight" petit format qui me sert de diffuseur de faible encombrement pour le flash 3600HSD (utilisé sur l'appareil ou en déporté)
Résultat : Un rapport de grandissement assez considérable, un vignetage limité et une profondeur de champ très réduite, exigeant de travailler à f/16 pour y voir quelquechose.
les réglages se font sur le diaph du zoom, le temps d'expo est calculé par l'appareil. Le 50mm inversé est toujours à pleine ouverture. Dans le même ordre d'idée, le zoom reste à 80mm sinon le rapport de grandissement est trop élevé pour moi. Quant à la mise au point, sur l'infini pour le zoom : on fait le point en avançant ou reculant l'appareil.
Reste le réglage de mise au point du 50mm : je n'ai pas trop testé l'intérêt de le faire varier, mais si quelqu'un a des conseils ou une explication à ce sujet, je suis preneur.
Voici deux résultats - deux balbutiements - obtenus par cette technique :
Le pistil d'un amarylis, dommage que je n'aie pas enlevé la petite fibre de poussière en bas...
Une coccinelle (très pratique en mars : elles sont mal réveillées, et très peu farouches.
Le choix du "point" net est très délicat, on a tendance à osciller d'avant en arrière et même à f/16, la PdC ne pardonne rien.
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