06 mai 2007

Spectacle de Beauval

Le zoo de Beauval présente un spectacle d'une petite heure, ou se succèdent d'abord des rapaces en vol libre puis des otaries en bassin.
Non, ce n'est pas un problème de balance des blancs : si le vautour est un peu bleu, c'est qu'il survole la piscine autour de la quelle se déroulait le spectacle.
Pas évident de prendre des photos : des gradins bondés, des gamins partout, des barrières ... l'aigle pêcheur, par exemple, était presque impossible à photographier de là ou j'étais.

En revanche, vers le ciel on avait quelques ouvertures : les milans, que voici, qui font leur numéro d'acrobates ...


La deuxième partie du spectacle est plus ludique : ce sont les otaries, véritables bêtes de scène, avec un commentaire plus enjoué et moins grandiloquent que sur les rapaces.


Si le travail des dresseurs avec les femelles paraît assez détendu, les mâles sont bâtis sur un autre modèle :Bel animal, non ?

01 mai 2007

Zoo-parc de Beauval

Le 23 avril dernier, nous sommes allés en famille visiter le zoo-parc de Beauval, dans le Loir-et-Cher.

Premier objectif de la visite, bien évidemment : faire plaisir aux enfants, qui se sont mis des animaux exotiques et impressionnants plein les yeux. Il faut dire que le parc est suffisamment beau et bien fait pour que la misère animale inhérente à tout zoo y soit assez peu perceptible : pour des yeux d'enfants, c'était parfait, et même nos yeux d'adultes arrivaient à se persuader que les animaux étaient "bien".
Deuxième objectif, faire travailler un peu les miens : le 500mm de temps à autre, le 100-200 f/4,5 surtout, plus adapté à la proximité des animaux. Rien de bien extraordinaire de ce côté là, le rythme imposé par les petits loups (à deux pattes) ne permettant pas vraiment de fignoler les cadrages et d'attendre des attitudes sympathiques des pensionnaires.

Le symbole et le clou du parc était l'impressionnante famille de tigres blancs, qui ne sont ni des albinos ni des tigres des neiges mais bien des specimen mutants, particuliers, d'une espèce indienne habituellement jaune et noire.

Le mâle, un robuste chaton nommé "Sherkan", avait tout pour faire frémir : une certaine énergie, une carrure et des dents impressionnantes, et un environnement immédiat assez "sauvage".



En revanche, le "repas des fauves" annoncé dans la brochure fut un peu décevant : j'imaginais un gardien héroïque et costaud amenant, ou du moins lançant, un cuissot d'antilope dans l'enclos des tigres et dans celui des lions. En fait, le repas se déroule dans les cages où sont déposés quelques poulets peut-être achetés au super U du coin ... Le fauve, quand il les dévore, a d'ailleurs l'air un peu ridicule avec ses pattes avant trop grosses et ses pattes arrières en canard. Pas de photos de ce pantagruélique repas, donc (six poulets par personne quand même).

Par contre, par une autre fenêtre de l'enclos, on a pu admirer le repas d'un fauve un peu plus jeune. J'ai trouvé la scène plus émouvante que l'ingestion massive de volaille par les adultes ...

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